Monts Morbié et Pelat (2).
Avec respectivement 1542 et 1543 mètres d'altitude, ces deux sommets se font face à quelques dizaines de mètres de distance, à l'ouest du col de Frêne, dans le massif des Bauges. Je les avais déjà gravis, toujours en hiver, il y a peu de temps (voir l'article ici). Cette fois, au lieu de partir du col, je m'approche du hameau de Routhennes, peu avant les lacets qui débouchent au coeur du village. A 903 mètres, en face d'un abri d'information, une piste forestière démarre à gauche. La couche de neige n'est pas très épaisse mais suffisante pour chausser les raquettes. La piste longe des zones boisées et des clairières et se transforme en un chemin qui va serpenter sous le mont Morbié en larges lacets. Dès le début on peut contempler de nombreux sommets comme la Dent d'Arclusaz, le Trélod et le Mont de la Coche, ou encore le Mont Colombier. Peu à peu se dégage le massif de la Lauzière et on peut reconnaître le Grand Arc ou encore le Bellachat. Par moments il est possible de couper un peu les virages et on arrive ainsi dans une vaste prairie sous le Mont Morbié où s'élève une cabane. Le sommet n'est pas très loin. D'en haut la vue déjà très large porte aussi sur le Mont Charvet, la Pointe de la Galoppaz, la Chaîne de Belledonne, la Chartreuse avec le Granier. On distingue aussi au nord, derrière le Mont Julioz, le Parmelan ou encore les Dents de Lanfon. Un petit tour en face, au Mont Pelat dominé par la gare d'arrivée d'un télésiège et j'entame la descente. Là je me rends compte que j'ai perdu la clé de ma voiture. Alors, au lieu de dévaler avec plaisir les prairies droit dans la pente, je m'efforce de suivre mes traces de montée jusqu'en bas pour tenter de la retrouver. Ma recherche restera vaine, mais ceci est une autre histoire...
Le cheminement de montée. Une vue sur le vallon au nord avec le Trélod, le col de Cherel, l'Arcalod, le Mont de la Coche.