Via ferrata de Bellevaux.

Publié le par Roger

Via ferrata de Bellevaux.

Bellevaux, en Haute Savoie, est une commune du Chablais, dans la vallée du Brévon, non loin du lac Léman.

En cette fraîche matinée d'automne dont la grisaille ne parvient pas à masquer la beauté de paysages aux prairies vertes et forêts rougeoyantes, nous nous préparons à parcourir, près du parc aventure, les trois via ferrata installées depuis peu (été 2014). La voiture est garée sur un petit parking boueux près d'un pont juste avant la Cascade des Nants. Cette via ferrata s'élève tout droit dans la gorge le long du ruisseau qui jaillit par dessus des ressauts, creuse la roche, se jette dans des cuvettes avant de rebondir plus bas. On évolue d'un bord à l'autre sans grande difficulté en franchissant poutres, passerelles ou pont de singe. La roche humide est cependant assez glissante et implique parfois de se cramponner aux cables, aux nombreuses poignées ou barreaux. Non loin de la sortie de légers dévers pimentent un peu la progression. En bref c'est une via intéressante pour des débutants. Par contre la beauté du cadre recueille l'adhésion de tous. La descente s'effectue assez rapidement sur un bon sentier qui traverse la forêt. On rejoint ainsi la route et le parking.

Dans la foulée nous recherchons le départ des deux autres vias. Ce n'est pas une mince affaire tant la signalétique est insuffisante. En fait il faut traverser le Brévon au niveau du parc aventure et le suivre par la rive droite. On finit par arriver en vue d'un pont couvert. Avant de le rejoindre un sentier s'élève à droite. Plus loin, des panneaux confirment ce choix. Le départ des deux vias est proche l'un de l'autre. Nous choisissons celle du Châtelard, cotée difficile. Elle est très différente de la précédente avec une progression en falaise et pas mal de passages verticaux, à flanc de rocher et dont certains, déversants, restent contraignants pour les bras endoloris, d'autant plus que le positionnement et la petite taille des nombreuses poignées impliquent souvent de les tenir à deux doigts ou de s'y poser du bout des pieds. On y traverse aussi un long pont népalais et des poutres. Le parcours s'achève au niveau d'une tyrolienne de 70 mètres, très peu inclinée. Nous l'évitons pour suivre le sentier de descente qui rencontre celui des cascades.

Après un pique nique au bord du parc aventure c'est le moment de nous confronter à la Grotte de Cristal, annoncée comme très difficile. Les premières longueurs se franchissent aisément et constituent un échauffement pour la suite. Assez vite la progression devient plus athlétique et l'on peut enfin découvrir la grotte, une vaste caverne dans laquelle on devine de nombreux équipements comme des poutres, un pont de singe, un passage en haut de la paroi, court mais très déversant, qui nous inquiète un peu. En fait cet ensemble est plutôt ludique et se franchit sans trop de peine. Ensuite on continue dans la difficulté, en dévers et en franchissement de ressauts. On finit par rejoindre le parcours de la via du Châtelard dans sa partie terminale.

Bien qu'impliquant une bonne forme physique et mentale, ces deux dernières via ferrata constituent un ensemble intéressant qui vaut le déplacement.

De la route on a une vue d'ensemble de la via de la cascade des Nants.De la route on a une vue d'ensemble de la via de la cascade des Nants.De la route on a une vue d'ensemble de la via de la cascade des Nants.

De la route on a une vue d'ensemble de la via de la cascade des Nants.

On franchit des obstacles de part et d'autre de la cascade.On franchit des obstacles de part et d'autre de la cascade.On franchit des obstacles de part et d'autre de la cascade.
On franchit des obstacles de part et d'autre de la cascade.On franchit des obstacles de part et d'autre de la cascade.On franchit des obstacles de part et d'autre de la cascade.

On franchit des obstacles de part et d'autre de la cascade.

Quelques passages un peu plus difficiles, mais le corbeau n'aura pas eu notre peau.Quelques passages un peu plus difficiles, mais le corbeau n'aura pas eu notre peau.Quelques passages un peu plus difficiles, mais le corbeau n'aura pas eu notre peau.
Quelques passages un peu plus difficiles, mais le corbeau n'aura pas eu notre peau.Quelques passages un peu plus difficiles, mais le corbeau n'aura pas eu notre peau.Quelques passages un peu plus difficiles, mais le corbeau n'aura pas eu notre peau.

Quelques passages un peu plus difficiles, mais le corbeau n'aura pas eu notre peau.

Pour rejoindre la via du Châtelard on monte vers le pont couvert sur le Brévon. Un parcours en rocher au dessus des ocres de la forêt.Pour rejoindre la via du Châtelard on monte vers le pont couvert sur le Brévon. Un parcours en rocher au dessus des ocres de la forêt.Pour rejoindre la via du Châtelard on monte vers le pont couvert sur le Brévon. Un parcours en rocher au dessus des ocres de la forêt.

Pour rejoindre la via du Châtelard on monte vers le pont couvert sur le Brévon. Un parcours en rocher au dessus des ocres de la forêt.

C'est aérien et parfois déversant.C'est aérien et parfois déversant.C'est aérien et parfois déversant.

C'est aérien et parfois déversant.

L'arrivée à la grotte de cristal.L'arrivée à la grotte de cristal.L'arrivée à la grotte de cristal.

L'arrivée à la grotte de cristal.

C'est technique mais aussi ludique.C'est technique mais aussi ludique.C'est technique mais aussi ludique.

C'est technique mais aussi ludique.

Publié dans via ferrata

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