Le chalet de la Côte (2038 m.).

Publié le 9 janvier 2021 par Roger

Cette sortie en raquettes n'est pas la première dans ce secteur. Un autre article, cinq ans plus tôt, lui était consacré. On en trouvera les principales lignes ici.

Notre Dame du Pré est une petite commune nichée à 1270 mètres sur un replat au nord-est de Moutiers puis de Pomblière. Elle est desservie par une route pentue, constituée d'un nombre très important de lacets serrés. Elle détient le record de la plus petite station de ski de Savoie-Mont-Blanc, vraiment prisée par des familles qui fuient le gigantisme pour profiter d'un milieu à taille humaine. Très visible au sud du village s'élève une église baroque du XVIIème siècle. La position en balcon du village permet une vue sur la chaîne de la Lauzière, le Beaufortain et les Bellevilles. Outre le tourisme l'activité est surtout pastorale.

Il fait beau mais le soleil qui éclaire les sommets n'atteint pas encore le site. La neige n'est pas très épaisse mais suffisante et de bonne qualité. Quelques collègues randonneurs m'accompagnent. Depuis un petit parking au nord du village nous suivons la route sur quelques dizaines de mètres avant de chausser les raquettes. Notre premier objectif est d'atteindre à vue le sommet du principal téléski. Là, à 1500 mètres, un sentier s'engage dans la forêt pour rejoindre la grange à Marc au fond d'une clairière. Plus haut la forêt cède la place à de vastes étendues qui constituent autant de prairies d'alpages en période estivale. La Halle du Fruit Commun, à 1974 mètres, en atteste. C'est là qu'étaient fabriqués et affinés les fromages des différents alpagistes. La vue, à présent, intègre le Mont Blanc au nord, tandis qu'au sud, sur une crête, on aperçoit les chalets de la Côte. C'est là que nous mène le chemin à flanc que nous suivons.

Après un pique-nique face au soleil, c'est le retour qui repasse par la Halle du Fruit Commun puis par la Grange à Marc en cherchant le plus souvent possible à dévaler les pentes dans la poudreuse avec son lot de chutes spectaculaires.

Au départ le soleil n'éclaire pas encore le village. On reconnait cependant le Cheval Noir et la Lauzière. Le panorama porte sur l'adret avec le Quermoz.