Le Cheval Noir (2832 m.) - Adapar.

Publié le par Roger

La statue du cheval cabré au sommet.

Le col de la Madeleine, à 2000 mètres d'altitude, constitue le point de passage entre la Tarentaise avec la station de Valmorel et la Maurienne avec celle de Saint François Longchamp. Il sépare également les massifs de la Vanoise et de la Lauzière. Ce col est bien connu des cyclistes et en particulier des coureurs du Tour de France. Aujourd'hui il est le point de départ de notre randonnée vers le Cheval Noir. Il fait bien frais et un épais brouillard masque les paysages. Le taux d'humidité est à son maximum. Autant dire que c'est un temps idéal...pour rester à la maison. Il faut préciser que les prévisions météo sont assez peu fiables en cette période.

Le groupe s'engage vers l'est sur une désagréable piste boueuse puis caillouteuse qui s'élève entres les prairies d'alpages dont on ne distingue que les bordures jusqu'à l'arrivée du télésiège du Frêne, à 2185 mètres. Là un petit sentier se faufile au sud parmi les épilobes en fleurs. Il descend légèrement, traverse un téléski puis le lit d'un ruisseau à sec, "le Cours d'en Haut", dont le courant a nettoyé les pierres blanches sur un lit de vase noire. Il remonte et s'oriente au sud est en traversée dans la Grande Combe. Il faut alors franchir des éboulis dans une pente qui s'accentue. La montée est rude et il faut chercher son chemin en s'aidant de quelques marques jaunes et de cairns parfois élégants mais pas toujours bien positionnés. On débouche enfin au col du Cheval Noir, à 2527 mètres. Un sentier assez confortable (je veux dire par là sans trop de cailloux) s'élève tranquillement au nord juste sous la crête puis se raidit nettement avant l'arrivée au sommet. Là une belle statue en métal de cheval cabré nous accueille. Dans le même temps le ciel s'éclaircit et on peut bénéficier de quelques rayons de soleil au moment du déjeuner. Pour autant on ne peut profiter d'aucun des panoramas qui doivent être remarquables. La brume reste épaisse en contrebas. A l'est on devine des prairies tandis qu'à l'ouest le versant est un a-pic avec des rochers qui semblent très instables et empruntent des formes parfois étranges.

Le retour s'effectue en suivant le même itinéraire mais avec une visibilité nettement améliorée. Sous le col du Cheval Noir se découvre une partie de la Maurienne entre Saint François Longchamp et le col de la Madeleine. On peut voir en face le Grand Pic de la Lauzière. Du côté de la Tarentaise, par contre la vue est bouchée. En passant dans la Grande Combe on aperçoit les petits lacs Blanc et Bleu. Le Cheval Noir fait quant-à lui une très brève apparition. Il ne reste plus qu'à suivre encore la vilaine piste caillouteuse qui tord les pieds pour rejoindre le car.

Cette sortie ne vaut que pour une activité de marche en montagne en groupe. Pour ce qui concerne le site il faudra revenir un jour de beau temps.

Au départ dans le brouillard. L'arrivée au sommet.Au départ dans le brouillard. L'arrivée au sommet.Au départ dans le brouillard. L'arrivée au sommet.

Au départ dans le brouillard. L'arrivée au sommet.

Des rochers aux formes étranges et dont l'équilibre semble fort incertain.Des rochers aux formes étranges et dont l'équilibre semble fort incertain.Des rochers aux formes étranges et dont l'équilibre semble fort incertain.

Des rochers aux formes étranges et dont l'équilibre semble fort incertain.

Dans la descente le paysage s'éclaircit, mais pas trop quand même.Dans la descente le paysage s'éclaircit, mais pas trop quand même.Dans la descente le paysage s'éclaircit, mais pas trop quand même.

Dans la descente le paysage s'éclaircit, mais pas trop quand même.

Une araignée se terre sur une pierre plate. Depuis la Grande Combe on aperçoit le versant mauriennais.Une araignée se terre sur une pierre plate. Depuis la Grande Combe on aperçoit le versant mauriennais.Une araignée se terre sur une pierre plate. Depuis la Grande Combe on aperçoit le versant mauriennais.

Une araignée se terre sur une pierre plate. Depuis la Grande Combe on aperçoit le versant mauriennais.

Sous la crête sommitale un pierrier déboule vers un petit névé. Une timide apparition du sommet et dans les rochers une ceinture d'épilobes.Sous la crête sommitale un pierrier déboule vers un petit névé. Une timide apparition du sommet et dans les rochers une ceinture d'épilobes.Sous la crête sommitale un pierrier déboule vers un petit névé. Une timide apparition du sommet et dans les rochers une ceinture d'épilobes.

Sous la crête sommitale un pierrier déboule vers un petit névé. Une timide apparition du sommet et dans les rochers une ceinture d'épilobes.

Le Cours d'en Haut asséché et dont les pierres sont nettoyées. Encore un rocher avec un bec de rapace. Vers le bout du sentier.Le Cours d'en Haut asséché et dont les pierres sont nettoyées. Encore un rocher avec un bec de rapace. Vers le bout du sentier.Le Cours d'en Haut asséché et dont les pierres sont nettoyées. Encore un rocher avec un bec de rapace. Vers le bout du sentier.

Le Cours d'en Haut asséché et dont les pierres sont nettoyées. Encore un rocher avec un bec de rapace. Vers le bout du sentier.

Le brouillard persiste sur le versant de Tarentaise. L'arrivée du télésiège du Frêne marque le retour sur la piste. On aperçoit le col de la Madeleine.Le brouillard persiste sur le versant de Tarentaise. L'arrivée du télésiège du Frêne marque le retour sur la piste. On aperçoit le col de la Madeleine.Le brouillard persiste sur le versant de Tarentaise. L'arrivée du télésiège du Frêne marque le retour sur la piste. On aperçoit le col de la Madeleine.

Le brouillard persiste sur le versant de Tarentaise. L'arrivée du télésiège du Frêne marque le retour sur la piste. On aperçoit le col de la Madeleine.

Publié dans Randos estivales

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