Le tour du Montséti.
A Sainte-Foy-Tarentaise, au coeur des alpages, au pied des hauteurs qui marquent la frontière avec l'Italie, cette randonnée permet de découvrir des vallées alpines et d'imaginer ce que pouvait être la vie dans des hameaux isolés avec des constructions de pierres et des toits de lauzes.
Une petite route, vraiment étroite et sinueuse s'élève au nord-est de Sainte-Foy, traverse les villages de la Masure et du Crot, pour aboutir à proximité de l'usine électrique juste en dessous de Pierre Giret. C'est de là, à 1723 mètres d'altitude, que démarre notre périple vers le nord puis l'est. Derrière nous le Mont Pourri domine le paysage avec les glaciers qui l'accompagnent. Le long de la route on passe déjà à proximité de maisons construites au pied de rochers qui les protègent des avalanches et chutes de pierres fréquentes dans ce secteur. Juste après le pont qui traverse le torrent de la Louïe Blanche, peu avant le hameau de la Savonne, on aborde un sentier qui grimpe puis s'établit tranquillement vers l'est. Il s'engage dans la vallée de la Sassière où paissent des troupeaux de moutons autour des chalets des Vacheries d'en bas et d'en haut. Un peu plus loin, sur un promontoire se dresse la chapelle de Saint Pierre (2131 m.). Emprisonné, le chef de l'Eglise devait être exécuté le lendemain. Un ange l'a alors délivré en brisant ses chaînes. Un peu plus loin dans le vallon où coule un torrent on passe à côté du refuge du Ruitor puis dans le hameau en partie en ruines de la Sassière où deux maisons ont été rénovées. Au dessus s'étend le glacier de l'Invernet dont la langue se réduit chaque année. S'engage alors au sud-est une longue remontée vers l'arête de Montséti, d'abord dans la prairie puis, après quelques replats, sur un sentier beaucoup plus raide, dans un univers très minéral. On parvient au col de Montséti, à 2529 mètres et on retrouve une vue sur le Mont Pourri et ses glaciers.
Un peu plus bas de l'autre côté s'étend le lac Noir (2483 m.), sous le Bec de l'Âne. Un havre de tranquillité où se reposer et se restaurer avant de dégringoler vers le vallon de Mercuel. Cette descente est longue et laborieuse pour finalement aboutir à la Motte où se niche le refuge de l'Archeboc. Plein ouest nous suivons la piste qui passe par la chapelle Saint Roch. Aux Côtes nous prenons celle qui monte et que nous quittons à l'entrée d'un lacet pour un sentier agréable qui s'étire dans une forêt d'épicéas. Par endroit des roches témoignent d'éboulis liés à des avalanches. A 1730 mètre un petit sentier descend et rejoint plus bas la piste qui nous ramène au niveau de la centrale électrique.
Au départ en laissant derrière nous le Mont Pourri et ses glaciers. Le hameau Pierre Giret avec ses maisons de pierres parfois protégées des avalanches par de gros rochers.
Le Mont Pourri depuis Pierre Giret. Le pont sur l'Ouïe Blanche marque le début du sentier. La Pointe de la Grande Imbasse.
Depuis un monument dédié à un guide disparu, le fond de vallée où on distingue le glacier de l'Invernet. Une maison isolée.
Vers les chalets de la Sassière. Une maison restaurée avec ses occupants et une autre en ruine qui offre une vue sur le glacier.
Dans la descente vers le vallon de Mercuel, un petit plan d'eau face au mont Pourri. Le vallon et l'arrivée au hameau de la Motte.