La Pointe de la Vélière (2467 m.)
A Champagny le Haut, au coeur de la Vanoise, cette montagne domine la falaise le long de laquelle s'étire la via ferrata du Plan du Bouc, que nous connaissons bien pour l'avoir déjà parcourue à plusieurs reprises (voir l'article). Le départ s'effectue à l'entrée du hameau du Bois (1470 m.) par un large chemin pastoral qui monte à flanc vers l'ouest. La Pointe de la Vélière n'est pas accessible directement. Il faut la contourner, soit par l'ouest, soit par l'est. Je choisis cette dernière solution, sans doute plus longue, mais avec la certitude de ne pas trouver de neige gelée sur ce versant exposé au soleil dès le matin. A la première croisée de chemins je m'oriente donc vers le nord en longeant le ressaut rocheux du Morre pour rejoindre, vers 1930 mètres la Gurre de la Chiserette. Plutôt que de rester en fond de vallée, un détour par la droite passe par les chalets presque tous en ruine du Tovet, à 2120 mètres. Cela permet de bénéficier d'une vue plus large, tant sur les glaciers dont la Grande Motte que sur le vallon et, en face, les pointes du Tougne et de la Vélière. En repartant vers le nord on croise le chalet de la Vélière et, un peu plus loin, on traverse le ruisseau du même nom pour grimper à l'ouest jusqu'au col de la Bauche de Mio, à 2534 mètres. Une nouvelle perspective s'ouvre alors sur le Roc des Blanchets, celui du Sérac, la roche de la Tome et la crête des Arriérés. Sans redescendre de l'autre côté, on emprunte à gauche, vers le sud, le sentier qui va suivre la crête, avec son lot de montées et de descentes, et nous amener au pied de la Pointe de la Vélière. De nombreux névés subsistent mais ne gênent pas la progression. En contrebas on peut apercevoir des troupeaux de bouquetins qui flânent au soleil. C'est enfin le sommet avec une vue circulaire qui couvre les hauteurs de la Plagne dont la Roche de Mio ou encore celles de Courchevel avec la Croix des Verdons et la Saulire. Le plus spectaculaire reste cependant la série de sommets et glaciers depuis la Grande Motte jusqu'au Grand Bec, en passant par la Grande Casse.
Pour le retour, juste en dessous du sommet, un sentier sinue à l'ouest dans une pente assez raide et s'en va rejoindre celui qui descend du col de la Bauche de Mio. Il passe à côté des ruines des chalets de la Tougne puis, au bout de la crête des Arriérés, s'oriente au sud et finit par traverser une forêt avant de parvenir au Plan du Bouc. Vers l'est, cette fois, il va s'engager le long d'une pente escarpée. Un panneau qui fait état d'un passage difficile et dangereux alerte les randonneurs. Il est vrai qu'il ne faut pas perdre l'équilibre et dégringoler en contrebas. Par temps sec et en faisant donc attention où on pose les pieds cette portion se franchit aisément, d'autant qu'il s'agit en grande partie de l'itinéraire de retour de la via ferrata. Après la traversée d'un torrent qui jaillit d'une cascade on retrouve l'itinéraire du départ pour revenir au Bois.
La Pointe de la Vélière depuis le hameau du Bois, la Gurre de la Chiserette et le Tovet.
Au Tovet.
Le chalet d'alpage de la Vélière d'où on voit la crête vers la pointe. Face au chalet, la Pointe de Méribel.
De la Pointe de Méribel à celle de la Vélière.
Au col de la Bauche de Mio avec une vue vers l'est. A l'ouest, le Roc du Sérac. Vers le sud, la crête enneigée qui mène à la Pointe de la Vélière.
Panorama de la Vélière à la Pointe du Sérac, avec Courchevel au fond.
Des bouquetins dans la pente.
Sur la crête et sous la Pointe de la Vélière.
Panorama sur les glaciers, de la Grande Motte au Grand Bec.
Un gazex face à la Grande Motte et à l'Epéna. La Pointe de la Vélière et sa croix sommitale.
Depuis la descente, la Grande Motte. Vers les ruines du Tougne.
Sous la crête des Arriérés. Une branche sciée semble saluer les promeneurs.
Au plan du Bouc. La vallée de Champagny le Haut avec les hameaux de la Chiserette et du Bois. Derrière l'église du Bois, un dernier regard vers la Grande Motte.