La Pointe de la Fenêtre (2268 m.) - Adapar.
Dans les Bellevilles, à Saint Martin, une petite route en direction de la vallée des Encombres passe par le hameau du Châtelard, point de départ de la randonnée, à 1339 mètres. Au dessus des dernières maisons une piste, puis très vite un sentier, grimpe au sud, vers le Lachat. Il longe le ruisseau et parfois se confond avec lui en une trace parfois assez boueuse. Il traverse à plusieurs reprises la piste, tantôt dans la forêt ou les arcosses (arbustes de la famille des aulnes), tantôt, et de plus en plus, dans les prairies. A l'est s'élève le Cochet, ce sommet en forme de dôme, bien connu des amateurs de via ferrata (voir l'article). Devant nous, au Sud, le Lachat, le col et la Pointe de la Fenêtre. En chemin on va longer des chalets d'alpage construits en pierres car les arbres ne sont pas ici très nombreux, et recouverts d'un crépi rosé. Cette teinte vient du plâtre utilisé à partir du gypse que l'on trouve par ici en abondance et dans lequel subsistent des traces d'oxyde de fer. Ainsi en est-il des chalets de Téton et de Bouillet avant de parvenir à ceux du Lachat, à 2010 mètres. Nous étions déjà venus jusque là en raquettes à neige l'hiver dernier (voir l'article). Un peu plus loin un sentier se dirige vers l'est, longe le Collet Blanc et les contreforts de la Pointe de la Fenêtre. C'est l'occasion de déguster quelques myrtilles. La montée est assez douce jusqu'au col à 2131 mètres où s'élève une bergerie. Vers le sud une piste va contourner la partie rocheuse escarpée pour laisser apparaître à droite une pente herbeuse où l'on peut distinguer un vague sentier qui se confond avec les traces de passage des vaches et qui s'estompe dans la végétation. Un peu plus haut un piquet va guider nos pas et marque le sommet à 2268 mètres. Une large vue couvre les hauteurs de la vallée des Encombres, dont le Grand Perron. De l'autre côté on peut voir les hauts de Courchevel et la station des Ménuires. De retour au col nous décidons de suivre la crête qui mène au Cochet à 2023 mètres. Une croix blanche arrimée par des cables y concrétise le voeu de prisonniers de guerre de l'édifier s'ils retrouvaient leur liberté. De part et d'autre des tables d'orientation nous renseignent sur tous les sommets et villages des alentours. On redescend alors par le sentier de retour de la via ferrata, en terre mais bien entretenu. La pente est très forte, parfois impressionnante. Elle débouche dans le vallon que l'on suit jusqu'aux chalets de Valéren, Porchy, Pralautray, où on va rejoindre la piste et le parking dédié aux ferratistes. Il suffit alors de suivre cette piste pour retrouver plus loin le sentier emprunté le matin. Le car nous attend un peu en contrebas du village.
Depuis le sentier le Mont Clocher à travers une trouée de la végétation. Chemin faisant on rencontre des chalets d'alpage, à l'Abord des Champs et au Téton.
Un dernier regard sur le Lachat. En dessous c'est la vallée et, en face, le col de la Fenêtre au pied d'une pointe rocailleuse.
Un dernier effort et c'est le sommet. D'en haut, une vue sur les hauteurs de Courchevel. En contre-bas, le Cochet. On aperçoit en dessous le sentier escarpé qu'il faudra emprunter pour redescendre.
De retour vers le col. Des moutons s'agglutinent autour de la bergerie. On se dirige alors vers le Cochet.