Le col, le rocher de la Loze et les crêtes.
Méribel, en latin "mirare bellum", pourrait se traduire par "un lieu d'où l'on a une belle vue". La station de ski au coeur des Trois Vallées, a vu le jour en 1938 par la volonté d'un écossais, le major Peter Lindsey qui ne voulait plus fréquenter les stations des Alpes autrichiennes à cause de la montée du nazisme. C'est le champion de ski Alphonse Allais qui lui a fait connaître cette vallée. Dès le début il a eu la volonté de mettre en oeuvre une architecture en harmonie avec le style savoyard. Cette préoccupation a été le fil conducteur du développement de la station sauf pour Mottaret conçue par l'urbaniste Michel Bezançon, soucieux quant-à lui d'offrir un accès direct de l'hébergement au front de neige comme il l'avait fait pour la Plagne.
La randonnée démarre à l'altiport, à 1685 mètres d'altitude. Entre la piste et le terrain de golf un sentier découverte rejoint le bas du télésiège de la Loze. Un chemin s'en écarte à gauche vers le nord, dans la forêt du Fontany. A 1911 mètres il revient vers le sud est, traverse un pierrier et passe sous le télésiège à 2074 mètres. Une intersection marque le début de la partie raide mais bien calibrée qui conduit au col que l'on atteint après avoir traversé la nouvelle route cyclable reliant Méribel à Courchevel. Depuis le col de la Loze (2275 m.) on peut profiter d'une large vue sur le Mont Blanc mais aussi le Mont Pourri, la Grande Casse, les glaciers de la Vanoise, ceux de Péclet et Polset. De l'autre côté on peut voir l'Etendard, le Grand Perron des Encombres, le Cheval Noir, ainsi que Moutiers et son environnement jusqu'à la Tournette.
Plein sud démarre le sentier des crêtes, parfois escarpé, qui se fraie un chemin entre les éboulis et passe sous le rocher de la Loze (2527 m.) que l'on peut atteindre facilement. On découvre alors la pointe effilée de la Dent de Burgin que les habitants de Courchevel nomment la Croix des Verdons. C'est là un site que nous connaissons bien pour sa via ferrata que nous avons eu le plaisir de parcourir à maintes reprises (voir l'article). Un peu plus loin se dresse l'Aiguille du Fruit, tout aussi acérée. Le cheminement en crête se poursuit dans une zone rocheuse très découpée avec des vues tantôt à l'est, tantôt à l'ouest et nous conduit au pied de la Dent de Burgin. C'est là, à 2555 mètres que l'on amorce la descente dans une combe très très pentue, voire un peu effrayante au premier abord. En fait nous découvrons un sentier confortable en lacets serrés, que nous pouvons arpenter sans la moindre difficulté. Il nous conduit à la gare d'arrivée du télésiège de la Dent de Burgin. Nous évitons alors la longue piste caillouteuse pour descendre à vue jusqu'à l'altiport.
Au départ depuis l'altiport. En chemin, des dragons en haut de perches.
Une vue sur le versant d'en face et le Cheval Noir. Un premier aperçu du rocher de la Loze.
Au col de la Loze sur fond de Mont Blanc. Le Grand Bec et la Grande Casse. Le fond de vallée depuis Moutiers jusqu'à la Tournette.
Le haut de Courchevel avec la Grande Casse et les glaciers de la Vanoise. Un zoom sur ces derniers. Le rocher de la Loze.
De part et d'autre du dragon, l'Etendard et le Grand Perron des Encombres. Les Aiguilles d'Arves et la Meije.
Un cheminement rocheux pour accéder au cairn du rocher de la Loze face au Mont Blanc. Le rocher de la Loze depuis la crête.
Au delà de la Saulire, l'Aiguille du Fruit. Une vue sur les glaciers de la Vanoise. La Dent de Burgin.
Une vue panoramique sur Courchevel avec, en fond, la Grande Casse, les glaciers de la Vanoise, péclet et Polset, l'Aiguille du Fruit.
Des roches acérées près de la Dent de Burgin flanquée de celle du Curé. La descente est amorcée.
Un dernier regard sur la Grande Casse. Péclet et Polset. Une sympathique rencontre.
Tout près de l'altiport, le long de la piste des Animaux. La Dent de Burgin depuis le golf.
Une vue d'ensemble du parcours, du col de la Loze à la Dent de Burgin.