Le Mont Veyrier en boucle.

Publié le 30 octobre 2021 par Roger

Sa crête domine le lac d'Annecy en offrant bien des points de vue sur les massifs environnants, le Parmelan, les Bornes avec la Tournette, les Aravis, le Mont Blanc, les Bauges et jusqu'aux monts du Jura. En version automnale c'est un festival de couleurs et de paysages sublimés par des passages brumeux. C'est un but de randonnée pour les marcheurs et les trailers très prisé des annéciens qui se pressent nombreux le long de ses pentes. Plusieurs itinéraires de montée sont possibles, depuis Veyrier-du-Lac en passant par le col des Contrebandier et éventuellement depuis les Pénoz avec un détour par le Mont Baret (à voir ici). Cette fois nous choisissons de partir d'Annecy le Vieux.

Le vaste parking du Vieux Port est presque vide en ce début de matinée. Tout près de là, au bord de la route, le sentier démarre au Bois Jettaz (445 m.) et on amorce une longue montée vers l'est, à travers la forêt. Derrière nous le lac émerge peu à peu d'un léger voile de brume. Le tracé du chemin est bien calibré avec de nombreux lacets qui permettent de s'élever sans fatigue. Parfois la prudence s'impose pour franchir quelques passages rocheux patinés par la surfréquentation des lieux. Au col du Pré Vernet (957 m.) le parcours s'oriente au sud-est. La pente s'accentue et le cheminement dans les rochers masque parfois les traces. C'est ainsi que l'on parvient au col des Sauts (1170 m.) avec une petite clairière d'où on peut profiter de vues élargies sur le lac. On peut aussi voir les falaises avec les petits sommets qui jalonnent les crêtes. et, au fond, une partie du massif des Bauges, du Mont Colombier à l'Arcalod.

Plus loin le chemin s'établit le long des crêtes, parfois un peu en contrebas, parfois au bord des falaises avec, à chaque fois de nouveaux paysages. Ainsi on passe au Mont Veyrier (1291 m.), au Mont Baron (1299 m.) puis, après le pique-nique, on rejoint la plateforme de l'ancien téléphérique qui la reliait à Veyrier-le-Lac. L'ouvrage, mis en service en 1934, a cessé de fonctionner en 1984 car sa mise aux normes de sécurité aurait été trop coûteuse. La gare d'arrivée et l'hôtel voisin, vandalisés, ont été démantelés en 2001 à la suite d'un accident mortel. A présent deux tables d'orientation permettent d'identifier les sommets environnants : le Parmelan, le Mont Blanc, les Aravis, la Tournette et le massif des Bauges.

Nous redescendons vers le col des Contrebandiers (1052 m.) avec un passage délicat protégé par une barrière métallique et des câbles. De là on s'oriente vers le sud-ouest le long d'un sentier forestier pentu et sinueux qui va contourner en contrebas les falaises du Chapeau de Napoléon. Faute de repérer la grotte de la Cheminée qu'aucun balisage ne permet de trouver facilement pour des raisons de sécurité, nous entamons au nord-ouest le long et quelque peu fastidieux parcours à flanc qui remonte parfois et passe par le Grand Versant, le Bois des Côtes, Talabar avant de retrouver le sentier de montée qui nous ramène au bord du lac. Nous aurons ainsi parcouru près de 14 kilomètres pour un dénivelé d'environ 1100 mètres.